Au XXIème siècle, chaque entreprise veut aller au-delà de ses limites. Chaque employé veut se surpasser. Mais c’est sans compter sur le stress et l’ennui au travail, qui contribuent à créer parfois un environnement professionnel contre productif. C’est de là qu’est née la nécessité d’améliorer les conditions de vie au travail tout en préservant les performances. L’amélioration des conditions de vie au travail est devenue un enjeu prioritaire pour les entreprises. Il faut reconnaître qu’il n’existe pas une définition stable de la qualité de vie (QVT) au travail. Ceci vient du fait que le concept tient compte de plusieurs approches selon le cas. Lesdites approches peuvent être entre autres psychologiques, managériale, sociologique et médicale. Mais quels en sont les enjeux pour une entreprise ?
QVT, enjeux pour l’entreprise
La meilleure façon de booster les salariés d’une entreprise est de les motiver et de susciter en eux le plaisir d’être au travail. Cette motivation aura un impact direct sur leur santé au travail. Pour y parvenir, il est conseillé de consulter l’avis d’experts ou de suivre des formations ciblées comme celles proposées par idprevention.com. Lesdites formations sont plus que salutaires dans la prévention des risques professionnels susceptibles de ralentir l’élan de travail.
Améliorer la santé au travail nécessitera une certaine restructuration des organisations. Ceci implique une réflexion approfondie sur les ressources à mettre en œuvre dans le but d’améliorer la visibilité de l’entreprise, d’aider les agents dans leur travail, tout en leur favorisant une expérience satisfaisante et favorable. Pour une efficacité des actions menées dans le cadre de la qualité de vie au travail, deux approches sont prisées : l’approche interactionniste et l’approche environnementale. Selon l’approche interactionniste, on se base sur la perception des agents vis-à-vis de leur travail. Elle permet donc d’intervenir dans la réduction des risques professionnels. Qui dit qualité de vie dit aussi prévention des accidents.
Selon l’approche environnementale, c’est la structure organisationnelle de l’entreprise elle-même qui doit être diagnostiquée. Elle sera jugée sur sa capacité à offrir à l’agent un environnement de travail non stressant lui permettant d’exprimer son plein potentiel. A ce stade, il faut prioritairement jauger le pouvoir d’agir des agents. D’une façon ou d’une autre, l’entreprise gagne en performances. Sans avoir à augmenter les horaires de travail, elle motive ses agents à s’impliquer au mieux dans leurs tâches.
Partant de là, la QVT améliore considérablement trois points cruciaux dans l’entreprise. D’abord, elle améliore sa position sur le marché. Les salariés, ayant par conséquent une meilleure santé au travail, améliorent leur engagement au travail, innovent selon les produits offerts par la société. Ensuite, le point sociétal se voit perfectionné. Il s’agit en l’occurrence de tout élément engendré au sein de l’entreprise, et qui induit automatiquement une réorganisation. Enfin, l’intensification du travail altère moins la santé des salariés.
Un épanouissement payant
Dès lors que baissent les risques professionnels, trois dimensions se retrouvent perfectionnées. Ce sont les conditions de travail, la capacité d’action et le contenu du travail. Pour en arriver à ce point, il y a nécessité de mettre en place un plan d’action précis. Il doit tenir compte de la perception de chacun, en faisant intervenir les salariés de façon coopérative et participative. Il doit contribuer à orienter l’action avec une méthode progressive et en disposant d’indicateurs de suivi pour réaliser des avancés notables. Il va donc sans dire que la plaque tournante est le dialogue social. Désormais, les points négatifs comme le retard dans la production, la désorganisation du travail, l’absentéisme, la hausse des cotisations versées à la sécurité sociale par exemple, seront remplacés par des points positifs comme la motivation, la fierté d’appartenance, l’assiduité, la productivité et la créativité. Ce sont là des effets de la sécurité au travail.
Pourquoi agir sur la QVT ?
En France, pour toutes catégories d’âges confondues, plus de 40% des absences au travail sont liées à la qualité de vie au travail et par ricochet à l’insatisfaction des salariés. Ils estiment que les moyens de prévention des risques au travail ne sont pas assez inclusifs. Les entreprises en prennent progressivement conscience parce qu’il devient de plus en plus évident que performances et QVT sont indissociables.
Un coup de pouce managérial
Généralement les entreprises, se contentent juste de créer quelques conditions de distraction comme une salle de détente et quelques jeux, pour assurer le confort professionnel. D’autres encore, au mieux, adopteront des horaires flexibles, le développement du digital, le leadership tribal, en espérant offrir ainsi de meilleures conditions de travail. Mais la réalité est que les salariés attendent mieux en termes de contenu. Tout ce qu’ils demandent ne nécessite pas d’aussi gros moyens. Parfois, une simple amélioration du management de l’entreprise peut faire l’affaire. Les salariés veulent se sentir respectés, utiles, compris, écoutés et surtout importants dans leur entreprise. Lorsque ce stade est atteint, on se rend facilement compte qu’atteindre la parfaite qualité de vie dans le milieu professionnel n’est pas une quête impossible. En stimulant les capacités des agents, en les traitant en partenaires, en tenant compte de leurs opinions, on leur octroie un tremplin pour leur épanouissement professionnel. La question est donc : où en êtes-vous pour offrir un mieux-vivre à vos collaborateurs au travail ?